Des poêtes aux Colliberts!!!! juin 2010
La maréé noire (Fanny Morin, 3èmeA)
Ténèbres déversées,
L'humain a engendré
Destruction et misère:
Sommes-nous vraiment fiers?
Le désastre que nous causons,
L'horreur, la mort, nous les laissons...
La marée noire nous envahit,
Nos mers, nos terres et nos esprits!
La faune et la flore meurent en ce moment
En criant et suppliant tellement!
Alors que l'humanité est figée,
L'obscurité elle, ne fait qu'avancer!
Qui accuser? BP ou bien la société?
Nous avons une part de responsabilité
Pouvons-nous, pour une fois, être plus intelligents?
Sauvons notre monde tant qu'il en est encore temps!!
Tout est clair à l'intérieur (Titoun Etienne, 3èmeA)
Tout est clair à l'intérieur
Tout est sombre dans les rues,
Tout est chaud dans leur coeur,
Tout est triste dans leurs yeux
Rires, joie, confort et réconfort,
Silence, solitude et désespoir:
Seule une porte les sépare,
Les deux univers se cotoient.
Aucun des deux ne vient vers l'autre
Pour inverser ou partager
Ces réalités de nos vies.
Et quand un enfant dessine un
bonhomme dans la buée des carreaux,
Là, du côté où il fait chaud,
Il dessine pour tous les pauvres gens des rues.
Un jour, ce fut ce mauvais jour (Ophélie Papigny, 3èmeA)
Un jour, ce fut ce mauvais jour,
Un jour gravé dans nos mémoires pour toujours,
Un jour où l'eau nous a envahis,
Un jour où elle nous a tout pris et est repartie.
L'eau qui a ôté de nombreuses vies,
L'eau qui nous a pris nos familles, nos amis,
L'eau qui a frappé, telles des munitions.
Dans cette nuit, d'abord tranquille, où le silence régnait,
Dans cette nuit où les gens, dans leur lit, dormaient,
Dans cette nuit qui fût, pour certains, la dernière,
Dans cette nuit qui les a conduits au cimetière.
On aura beau recevoir des millions,
On aura beau faire des manifestations,
Le cauchemar de cette nuit s'est produit
Et, aujourd'hui, les gens sont dans l'insomnie!
Le racisme ne sert à rien (Marion Butin, 3èmeA)
Peu importe ta couleur de peau,
Moi, je ne regarde pas que les apprences.
Ce qui compte est ce que tu vaux,
Mais aussi ce que tu penses
Nous avons tous un passé, un présent, un futur,
La même couleur de sang après une blessure.
Le racisme n'a pas de fondement;
Il est seulement dans la tête des gens.
Le racisme ne sert à rien,
Juste à détruire la société
Et faire mal au genre humain.
Je voudrais un jour me réveiller
Et voir un monde où le racisme n'existe pas!
Mais je sais, il ne faut pas rêver!
Il y aura toujours des gens pour prôner cela!
La tempête Xynthia (Dimitri Blanchet 3èmeA)
Je vois toutes les feuilles qui se sont envolées
Il n'y a pas de fleurs qui ait résisté,
La tempête a tout détruit,
Et a rempli tous nos puits
Elle a fait des ravages,
Partout sur son passage,
Le vent souffle très fort,
Mais tout le monde essaie de faire un effort.
Le monde est noir,
Tout le monde est dans le désespoir,
Bien des vagues affolées
Se sont brisées contre les rochers.
Tout à coup, une grande vague surgit,
Tout le monde s'enfuit,
Mais, hélas, personne n'a réussi
À s'échapper d'ici!
Enfants de la misère (Pierrick Charneau, 3èmeA)
Ces enfants aux petites mains usées,
Tendues vers les bourgeois blasés,
À l'opulence outrageante et dont les grands yeux
Semblent crier au monde:
"Qu'ai-je fait pour mériter une telle souffrance?"
Leur corps n'est que douleur;
Y-a-t-il un remède à un tel malheur?
Comment pouvons-nous les aider?
Arracher leurs petits pieds nus de la boue?
Réagissons, réagissons!!
Nous autres, hommes libres qui avons la chance
D'être nés dans un pays riche où règne l'espérance,
Donnons, donnons! Nous qui avons tant reçu...
Ces petits êtres frissonnants appelant à l'aide,
Ecoutez-les tousser!
Pouvons-nous dignement les laisser dépérir
Et juste en détournant la tête dire:
"Je ne suis pas concerné"?
Un peu de chaleur, d'humanité:
Serait-ce trop demander?
Ouvrir son coeur
Et recvoir en retour tant de bonheur,
Grâce à cet enfant au sourire lumineux
Qui semblait n'avoir rien à offrir
Avant ce geste si banal dans notre société,
Un geste qui peut, là-bas, changer le cours d'une vie
Cet hypothétique échange est pourtant si fructueux,
Il faut franchir le pas et vous serez heureux.
Les sans-abris (Audrey Mocquais, 3èmeA)
Nous croisons leur regard mais nous ne faisons rien;
Pourtant, un seul sourire pourrait alléger leurs peines;
Nous croisons, mais ne donnons rien.
Pourtant, de pièces, nos poches sont bien trop pleines!
Nous vivons dans de grandes maisons de banlieue,
Tandis qu'ils survivent dehors sur les trottoirs!
Nous avons des parents, des enfants, des neveux...
Tandis qu'ils ont pour compagnon le désespoir!
Est-ce normal d'un plat trop salé,
Quand dautres meurent de faim, n'ayant rien à manger?
Est-ce normal d'habits démodés,
Quand d'autres meurent de froid dans leurs vestes trouées?
Un jour, peut-être, devrons-nous tendre la main?
Peut-être, à notre tour, devrons-nous quémander?
Nul ne sait quel sera notre destin.
Nul ne sait qui l'injustice pourra toucher....